Une exposition foisonnante vue en marge de celle sur Jean Helion et dont je n'ai retenu que quelques oeuvres.
En voici la présentation :
Lexposition Présences arabes Art moderne et décolonisation. Paris 1908-1968 participe d'une réhabilitation historique mais aussi d'une réconciliation de la France avec l'histoire de l'art post-colonial. Elle étudie le role de Paris dans le développement de l'art moderne arabe en cartographiant les divers lieux de formation, d'exposition ou de rencontres.
L'exposition débute en 1908, année de l'arrivée du poète et artiste libanais Gibran Khalil Gibran à Paris et se termine à la fin des années 1980 avec le sujet de immigration arabe en France traitée par les musées parisiens.
Le parcours chronologique et transnational traverse les décennies par écoles artistiques, événements marquants, revues politiques au poétiques, manifestes anticoloniaux
Tous les artistes de l'exposition ont au moins exposé, étudié, vécu ou milité à Paris, brièvement ou de manière prolongée. On y croise autant de grands noms (certains sont ici présentés par le biais d'une exposition individuelle historique) que d'artistes marginalisés, que ce soit par choix ou contrainte
Le visiteur est invité à retracer une histoire partagée entre la France et les pays arabes, une histoire fondamentalement cosmopolite, mais souvent laissée en sommeil dans les réserves de musées français .
L'exposition se compose de plus de deux cents oeuvres créées par plus de cent trente artistes qui rêvent un Paris à la fois colonial et anticolonial, refuge solidaire et point de contact stratégique, plateforme d'accueil et d'exclusion.
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