samedi 18 mars 2023

Matisse, cahiers d'art à l'Orangerie en mars 2023

Comment ce géant du 20ème siècle a su se renouveler :

MATISSE. Cahiers d'Art
LE TOURNANT DES ANNÉES 1930
Les années 1930 marquent un tournant dans l'œuvre d'Henri Matisse (1869-1954).
En dépit du succès de sa production niçoise d'intérieurs et d'odalisques,
il éprouve lassitude et doute. Avec l'âge et la renommée viennent les remises
en question, un besoin de renouer avec l'innovation de ses années parisiennes.
Après un long voyage, il change d'échelle et conçoit La Danse, vaste composition
murale destinée à la fondation Barnes à Merion aux États-Unis, prenant ainsi
un nouveau départ, au seuil de sa soixantième année. Alors qu'il est célébré par plusieurs rétrospectives à Berlin, Paris, Bâle et New York, il réinterroge sa méthode en approfondissant un travail de dessin, d'illustration, en reprenant
une approche sérielle de la sculpture.
La question du décor mural, au cœur des débats artistiques et sociaux des
années 1930, transforme profondément l'approche de la peinture de Matisse,
réactivant son questionnement autour du rapport entre la ligne et la couleur,
résolu peu à peu par la technique des papiers gouachés colorés expérimentés
pour La Danse. L'activité artistique de Matisse est alors étroitement suivie
par la revue d'avant-garde Cahiers d'art, lancée par Christian Zervos en 1926.
Dans un moment d'intense recherche, son œuvre se fait radicale et se trouve
au centre des débats d'idées relayés par la revue, incarnant le modernisme
international.
LE TOURNANT CAHIERS D'ART
Avec la revue Cahiers d'art, «bulletin mensuel d'actualité artistique », Christian Zervos entend porter et diffuser une vision de l'art de son temps, en accordant une place majeure à l'image reproduite. Les deux artistes emblématiques de la modernité sont, pour la revue, Matisse et Picasso.
Confronté à une forme de crise, Matisse peint avec difficulté ses derniers tableaux. Il s'adonne essentiellement à la gravure et au dessin : "Je me suis installé plusieurs fois pour en faire [de la peinture], mais devant la toile je n'ai aucune idée - tandis qu'en dessin et en sculpture, ça marche à souhait. " Cette période de doute s'inscrit paradoxalement dans un moment de célébration rétrospective de son œuvre qui révèle au public ses œuvres radicales de jeunesse. En 1926, la galerie Paul Guillaume expose des œuvres historiques exceptionnelles comme La Leçon de piano de 1916 et les Baigneuses à la rivière de 1909-1917. En 1929 paraît en série dans Cahiers d'art le texte de référence de Georges Duthuit sur le fauvisme. En 1930, plusieurs rétrospectives, les premières du genre, s'organisent à Berlin, à Paris, à Bâle et à New York. Un numéro spécial de Cahiers d'art en trois langues (français, allemand et anglais) accompagne ces expositions, illustré pour l'essentiel d'œuvres antérieures à la période niçoise.

LES TROIS SŒURS
1917
Huile sur toile
Cahiers d'Art 1927, n°I 1931, n° V-VI
Paris, musée de l'Orangerie
Ce triple portrait réalisé d'après un unique modèle, Lorette, appartient à un moment charnière de la production de Matisse, vers 1916-1917. Le marchand et collectionneur Paul Guillaume acquiert cette œuvre en 1926. Pièce maîtresse de sa collection, elle est visible dans Cahiers d'art 1927 n°1 et reproduite dans l'encart publicitaire de sa galerie, dans le numéro 1931 n°V-VI.

ODALISQUE AU COFFRET ROUGE
1927
Huile sur toile
Cahiers d'Art 1926, n°VII- 1932, n°VIII-X 1933, n°I-II
Nice, musée Matisse

ODALISQUE À LA CULOTTE GRISE
1926-1927
Huile sur toile
Cahiers d'Art 1927, n°VII-VIII
Paris, musée de l'Orangerie

NU ACCROUPI, MAIN SUR L'ÉPAULE
1929
Eau-forte
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie

FEMME À LA VOILETTE
1927
Huile sur toile
Cahiers d'Art 1931, n°V-VI
New York, The Museum of Modern Art Collection William S. Paley
Ce dernier tableau peint d'après le modèle Henriette Darricarrère pendant l'hiver 1926 marque un retour aux recherches formelles des années 1910, au dialogue avec le cubisme abandonné depuis son installation à Nice. Cette œuvre décrite comme << tout aussi tragique que La Joconde>> par le poète Louis Aragon annonce la crise qui paralyse le peintre au début des années 1930.

TOUR DU MONDE
En 1930, Matisse s'accorde le grand voyage de sa vie, en Océanie, sur les pas de Gauguin. Il voyage plus de six mois, traverse l'Atlantique puis les États-Unis, depuis New York jusqu'à San Francisco, en passant par Chicago et Los Angeles. Il séjourne ensuite trois mois à Tahiti puis revient enfin par la Martinique et la Guadeloupe. Ce périple marque durablement l'artiste séduit par les vastes horizons, le ciel azur de New York et ses gratte-ciels, la réfraction de la lumière sur les eaux claires des mers du sud. Ne peignant quasiment pas, dessinant très peu, il prend toutefois une cinquantaine de photographies et décrit ses impressions dans sa correspondance. Ces thèmes et motifs opèrent une véritable rupture avec l'exotisme de ses Odalisques en chambre. Ils resurgiront dans son œuvre postérieure. À peine rentré en France, il repart aux États-Unis pour siéger au jury du prix Carnegie à Pittsburgh puis pour travailler à un décor pour la fondation Barnes à Merion, près de Philadelphie : La Danse, signe tangible de renouveau.

FENÊTRE À TAHITI OU TAHITI I
1935
Huile sur toile
Nice, musée Matisse
« L'obsession de Tahiti ne l'a pas quitté » écrit le poète Louis Aragon. En effet, Matisse reprend cinq ans plus tard Les croquis réalisés depuis la fenêtre de sa chambre d'hôtel à Papeete pour ce carton de tapisserie. Il réalise un très grand format décoratif, dans la tradition des modèles destinés aux manufactures spécialisées. En 1936, il réalise un deuxième carton, Tahiti II, aux détails simplifiés et aux aplats de couleurs vives.

FENÊTRE À TAHITI OU TAHITI ||
1935-1936
Gouache et tempera sur toile
Le Cateau-Cambrésis, musée départemental Matisse

De gauche à droite et de haut en bas :
Tahiti, 1930
Mention manuscrite au verso: «Cocotier sur lequel je t'écrivais >>
Friedrich Willhelm Murnau (?) Henri Matisse à Tahiti, 1930
Apataki, 1930
Mention manuscrite au verso: << Coin de la route et ceinture Apataki
L'Alizé souffle. Vent cassant et frais >>
Vue de New York, 1930
Le port de Papeete, 1930
Issy-les-Moulineaux, archives Henri Matisse

LE TIARÉ
1930
Bronze, fonte à la cire perdue
Paris, musée d'Orsay, dépôt au musée Matisse, Nice Donation Madame Jean Matisse à l'État français pour dépôt au musée Matisse, Nice, 1978

TAHITIENNES
1930
Crayon et encre sur papier
Paris, musée du Quai Branly - Jacques Chirac

LA DANSE
Le 27 septembre 1930, le collectionneur Albert C. Barnes commande à Matisse une grande décoration murale pour la salle principale de sa fondation à Merion, près de Philadelphie. Enthousiasmé par L'idée de se confronter à une échelle monumentale, Matisse reformule les fondements de son art et radicalise ses processus formels. Il renoue avec le thème de la danse qui apparaît dès 1906 dans La Joie de vivre, appartenant alors à la collection de Barnes. Durant cette genèse longue et complexe, Matisse abandonne sa première composition, dessinée et peinte à même de grandes toiles, devenue La Danse inachevée.
Après un court séjour en Italie, à Padoue, où il contemple les fresques de Giotto (1267-1337), << tout à fait extraordinaires comme clarté de composition », il recommence à partir de nouveaux panneaux, selon une méthode de travail inédite, concevant sa composition au moyen de formes découpées dans des papiers gouachés. L'ensemble est ensuite peint en aplats uniformes - bleus, roses, noirs et gris. À cause de mesures erronées, Matisse réalise deux versions: en mai 1933, La Danse est placée à Merion, quand la première version, dite la Danse de Paris, est achevée plus tard.

LA DANSE, HARMONIE BLEUE
1930-1931
Huile sur toile
Nice, musée Matisse

LA DANSE, HARMONIE GRISE
1930-1931 Huile sur toile
Nice, musée Matisse

LA DANSE, HARMONIE OCRE
1930-1931
Huile sur toile
Nice, musée Matisse

Cahiers d'art présente en 1935 le travail de Matisse sur La Danse installée à la fondation Barnes deux ans plus tôt. En 1939, paraît dans la revue << Deux décorations de Henri Matisse. Réflexions sur l'art mural» (n°V-X). L'article met en parallèle La Danse avec le panneau Guernica (1937) de Picasso. Il présente les deux artistes comme les précurseurs de cette renaissance murale portée au temps du Front populaire qui prône l'alliance entre artisanat, art, architecture et art collectif.

ÉTUDE POUR « LA DANSE »,
20 février 1932 
Crayon graphite sur papier
Nice, musée Matisse

LE DESSIN
Au tournant des années 1930, alors que sa production peinte se tarit, Matisse se consacre pleinement au dessin et à la gravure, comme à une forme d'exercice réflexif et plastique. Son projet d'illustration des Poésies de Stéphane Mallarmé commandé par l'éditeur Skira, est mené en contrepoint du chantier de La Danse. Il enrichit sa conception du rapport entre texte et image, parallèle et autonome. Il remet en œuvre ce principe, en 1934, dans un autre ouvrage, Ulysse de James Joyce. Les illustrations y sont davantage inspirées de scènes de l'Odyssée et s'apparentent à une ligne mélodique en sourdine, sous-jacente au texte. Ces gravures font écho à celles de Picasso pour Les Métamorphoses d'Ovide (1930) ou encore à sa Suite Vollard (1933) où ressurgit le thème de la lutte d'amour entre nymphe et faune. Matisse initie la création heurtée et complexe de son panneau Nymphe dans la forêt dit La Verdure (1935-1943). Les grands fusains réalisés dès 1935, avec Lydia Delectorskaya pour modèle, expriment une forme de sensualité libérée et retrouvée augurant un renouveau de sa peinture.
Au début des années 1930, l'éditeur Skira commande des illustrations à Picasso pour Les Métamorphoses du poète latin Ovide et à Matisse pour Poésies de Stéphane Mallarmé (1842-1898). Les deux artistes, souvent confrontés dans les pages de Cahiers d'art, représentent par la gravure, chacun à leur manière, le thème de la lutte d'amour.

L'APRÈS-MIDI D'UN FAUNE
1930-1932
Eaux-fortes sur papier


NYMPHE ET FAUNE
1935-1943
Fusain et estompe sur toile préparée

BATAILLE DE FEMMES (CALYPSO)
1934
Lithographie
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie

CIRCÉ
1934
Estampe, vernis mou
Paris, Bibliothèque nationale de France,
département des Estampes et de la photographie

NYMPHE ET FAUNE (ÉTUDE POUR « BATAILLE DE FEMMES >>)
Vers 1935
Dessin au crayon sur papier
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie

NYMPHE DANS LA FORÊT (LA VERDURE)
1935-1942/1943
Huile sur toile
Paris, musée d'Orsay, dépôt au musée Matisse, Nice
Donation Madame Jean Matisse à l'Etat français
pour dépôt au musée Matisse, Nice, 1978
Ce panneau inachevé, initié pour un projet de tapisserie, mêle des motifs de faunes et de forêts, inspirés de ses illustrations pour Poésies de Stéphane Mallarmé et Ulysse de James Joyce. Le tableau, resté longtemps accroché sur les murs de l'atelier du Regina à Nice, ne cesse d'être retouché par le peintre, en recouvrements et effacements successifs.

NU RENVERSÉ ET FEUILLAGE
1936
Fusain et estompe sur papier
Nice, musée Matisse

NU COUCHÉ AUX COUSSINS FLEURIS, SUR FOND DE PLANTES VERTES (LYDIA)
1936
Encre de Chine sur papier

LA MÉTHODE
L'expérience du chantier de La Danse modifie en profondeur la méthode du peintre qui devient plus conceptuelle. Matisse en fait le constat en 1934: « Ces temps consacrés au travail d'imagination qui m'étaient tout nouveaux (...) m'ont développé un côté d'esprit.» Outre qu'il recourt aux formes découpées en papier, punaisées sur la toile pour la mise en place de sa composition monumentale, le peintre capte par des photographies successives l'avancement de son œuvre. Ces états photographiques, pourtant réservés à l'intimité de l'atelier, sont assez tôt publiés, notamment dans Cahiers d'art qui évoque dès 1935 la genèse de La Danse.
Ces outils conceptuels, qui font écho à son travail sériel de la sculpture - les têtes de Henriette (1929), sont utilisés pour ses tableaux à partir de 1935 en vue d'une résolution plus synthétique et stylisée marquée par l'idée de décor. Ainsi Le Grand nu couché (nu rose) (1935) compte plus d'une vingtaine d'états photographiques et La Robe bleue et mimosas (1937), une dizaine. En 1938, Matisse réalise pour l'appartement de Nelson Rockfeller Le Chant, grand décor coloré et stylisé, dont les photographies d'état sont publiées dans Cahiers d'art l'année suivante. Quelques années plus tard, en 1945, l'artiste expose galerie Maeght ses tableaux entourés de grands tirages photographiques des états antérieurs, selon une approche très contemporaine, volontairement formaliste.

GRAND NU COUCHÉ (NU ROSE)
1935
Huile sur toile
Baltimore, The Baltimore Museum
Collection Cone, constituée par Dr. Claribel Cone
et Mlle Etta Cone de Baltimore, Maryland

Au tournant des années 1930, Matisse et Picasso reviennent à la sculpture. L'exposition à la Galerie Pierre en 1930 exhume des pièces de jeunesse de Matisse dont la radicalité impressionne Picasso. Celui-ci réalise Métamorphose.ll et Tête de femme en ayant en tête la ligne serpentine et organique du premier. L'article de Christian Zervos, << Sculpture des peintres d'aujourd'hui >> publié dans Cahiers d'art en 1928 (n°VIII), met à l'honneur la sculpture de Matisse, dont dix pièces sont reproduites aux côtés de celles de Picasso.

Pablo Picasso (1881-1973)
MÉTAMORPHOSE. II
1928 Plâtre original
Pablo Picasso (1881-1973)
BAIGNEUSE
1930
Bronze, fonte à la cire perdue C. Valsuani
Paris, musée national Picasso-Paris Dation Pablo Picasso, 1979

VÉNUS À LA COQUILLE II
1932
Bronze, fonte à la cire perdue
Paris, musée d'Orsay, dépôt au musée Matisse, Nice Donation Madame Jean Matisse à l'État français pour dépôt au musée Matisse, Nice, 1978

VÉNUS À LA COQUILLE I
1930
Bronze, fonte à la cire perdue
Paris, musée d'Orsay, dépôt au musée Matisse, Nice Donation Madame Jean Matisse à l'État français pour dépôt au musée Matisse, Nice

Pablo Picasso (1881-1973)
TÊTE DE FEMME
1931
Bronze
Paris, Musée national Picasso-Paris Dation Pablo Picasso, 1979

HENRIETTE I
1925
Bronze, fonte à la cire perdue
Paris, musée d'Orsay, dépôt au musée Matisse, Nice Donation Madame Jean Matisse à l'État français pour dépôt au musée Matisse, Nice, 1978

HENRIETTE II
1927
Bronze, fonte à la cire perdue Cahiers d'Art 1928, n°VII
Paris, musée d'Orsay, dépôt au musée Matisse. Nice Donation Madame Jean Matisse à l'État français pour dépôt au musée Matisse, Nice, 1978

HENRIETTE III
1929
Bronze, fonte à la cire perdue
Paris, musée a'Orsay, dépôt au musée Matisse, Nice Donation Madame Jean Matisse à l'État français pour dépôt au musée Matisse, Nice, 1978

JARDIN D'HIVER
La décennie s'achève sur un renouveau pour Matisse il réalise dans ses nouveaux ateliers niçois, lumineux et spacieux, une production picturale inventive. Au quatrième étage de la place Charles-Felix puis à partir de 1938 au Regina, ancien palace, il s'installe au cœur de
L'entrée en guerre de la France puis l'occupation portent un coup d'arrêt à cet élan. Prêt à quitter le pays au début du mois de mai 1940, Matisse renonce, voyant dans ce départ une forme de désertion. Sa santé commence à se détériorer. Il sera opéré en 1941 alors que sa fille Marguerite entre dans la Résistance. La « seconde vie >>> qui s'ensuit viendra former un nouveau maillon de la chaîne matissienne.

PORTRAIT AU MANTEAU BLEU
1935
Huile sur toile
Collection Nahmad

LA GRANDE ROBE BLEUE ET MIMOSAS
1937
Huile sur toile
Philadelphie, Philadelphia Museum of Art Don de Mme John Wintersteen, 1956
Dès 1936, Matisse réalise plusieurs portraits de Lydia, parée de colliers et vêtue d'une robe bleue à jabot, confectionnée par ses soins pour les besoins de la peinture. Ce tableau résulte d'une lente genèse, un processus de sublimation au cours duquel la figure devient une icône hiératique qui flotte, très droite, auréolée d'une couronne dorée de mimosas dans un espace de plans colorés symétriques.

LE CHANT
1938
Huile sur toile
Cahiers d'Art 1939, n°V-X
Houston, Museum of Fine Arts, Collection Lewis

NU AU PEIGNOIR
1933
Huile sur toile Cahiers d'Art 1935, n°I-IV
Collection Nahmad

LA BLOUSE VERTE
1936
Huile sur toile
Copenhague, SMK, National Gallery of Denmark

CORSELET SUR FOND DE «TAHITI» (LA BICHE)
1936
Huile sur toile
Oberlin, Allen Memorial Art Museum, Oberlin College Don de Joseph et Enid Bissett

NU DANS UN FAUTEUIL, PLANTE VERTE
1936-1937 Huile sur toile
Nice, musée Matisse

FEMME NUE DRAPÉE
1936
Huile sur toile
Londres, Tate

LA ROBE RAYÉE
1938
Huile sur toile
Cahiers d'Art 1939, n°I-IV
Vienne, Albertina, Collection Batliner

ROBE RAYÉE, FRUITS ET ANEMONES
1940
Huile sur toile
Baltimore, Baltimore Museum of Art Collection Cone, constituée par Dr. Claribel Cone et Mlle Etta Cone de Baltimore, Maryland

INTÉRIEUR AU VASE ÉTRUSQUE
1940
Huile sur toile
Cleveland, Cleveland Museum of Art Don du Hanna Fund

ODALISQUE À LA ROBE PERSANE JAUNE, ANEMONES
1937
Huile sur toile
Cahiers d'Art 1937, n°VI-VII
Philadelphie, Philadelphia Museum of Art Collection Samuel S. White 3rd et Vera White, 1967

DANSEUSE AU REPOS
1940
Huile sur toile
Toledo, Toledo Museum of Art Don de Mme C. Lockhart McKelvy
Dans l'atelier de Matisse, où l'on distingue à l'arrière-plan le dessin de Nymphe et faune, une jeune femme pose vêtue d'une blouse roumaine, tenue à la mode dans les années 1930 sur la Côte d'Azur. Matisse s'intéresse à la beauté graphique des blouses, à leurs broderies stylisées et à la disposition de leurs détails, qu'il transcrit dans des compositions épurées jusqu'à la version parachevée de La Blouse roumaine de 1939-1940.

NATURE MORTE À LA DORMEUSE
1940
Huile sur toile
Washington, National Gallery of Art Collection de M. et Mme Paul Mellon

FEMME ASSISE DANS UN FAUTEUIL
1940
Huile sur toile
Washington, National Gallery of Art Don de Rita Schreiber en mémoire de son mari, Taft Schreiber

LA BLOUSE ROUMAINE
1940
Huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée national d'Art moderne - Certre de création industrielle
Don de l'artiste à l'État français


<< Je vais me mettre au travail pour oublier le tragique moment où nous vivons tous. [...] Je suis à un point extrêmement important pour ma route pour lequel je ne puis distraire aucune force.
L'avenir ? Je l'attends - quoiqu'il arrive je ne bougerai pas. >>
Heri Matisse 1940

On ne passe pas dans ce beau musée sans jeter un œil dans la collection permanente pour admirer les Modigliani, Renoir, mon cher Soutine et d'abord les beaux Matisse dont mon préféré la femme au violon 

HENRI MATISSE LE CATEAU-CAMBRÉSIS 1869 - NICE 1954
Femmes au canapé
ou Le Divan
1921 Huile sur toile

HENRI MATISSE
LE CATEAU-CAMBRÉSIS 1869 - NICE 1954
Femme au violon
1921-1923
Huile sur toile

HENRI MATISSE LE CATEAU-CAMBRÉSIS 1869 - NICE 1954
Femme à la mandoline
1921-1922 Huile sur toile

HENRI MATISSE
LE CATEAU-CAMBRÉSIS 1869 - NICE 1954
La Jeune Fille et le vase de fleurs ou Le Nu rose
1921
Huile sur toile

HENRI MATISSE LE CATEAU-CAMBRÉSIS 1869 – NICE 1954
Odalisque bleue L'Esclave blanche
1921-1923
Huile sur toile

HENRI MATISSE LE CATEAU-CAMBRÉSIS 1869 - NICE 1954
Odalisque à la culotte rouge
1924-1925
Huile sur toile

HENRI MATISSE LE CATEAU-CAMBRÉSIS 1869 - NICE 1954
Le Boudoir
1921
Huile sur toile

AMEDEO MODIGLIANI LIVOURNE (ITALIE) 1884-PARIS 1920
Femme au ruban de velours
Vers 1915
Huile sur papier collé sur carton

AMEDEO MODIGLIANI
LIVOURNE (ITALIE) 1884 - PARIS 1920
Antonia
Vers 1915
Huile sur toile

AMEDEO MODIGLIANI LIVOURNE (ITALIE) 1884-PARIS 1920
Paul Guillaume, Novo Pilota
1915
Huile sur carton
PIERRE-AUGUSTE RENOIR
LIMOGES 1841-CAGNES-SUR-MER 1919
Jeunes filles au piano
Vers 1892
Huile sur toile

PIERRE-AUGUSTE RENOIR
LIMOGES 1841 - CAGNES-SUR-MER 1919
Yvonne et Christine Lerolle au piano
Vers 1897-1898 Huile sur toile

CHAÏM SOUTINE SMILOVITCHI (BIÉLORUSSIE) 1893 - PARIS 1943
Arbre couché
Vers 1923-1924
Huile sur toile

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