Un titre un peu accrocheur, néanmoins une belle découverte dans cette institution dynamique. Un peu de désordre dans mon compte rendu à cause d'un téléchargement fantaisiste sur cette plate-forme 😉
LOUIS BOULANGER, PEINTRE RÊVEUR
Consacrer une rétrospective à Louis Boulanger, que Victor Hugo appelait "mon peintre", ne pouvait se faire ailleurs que dans cette maison qu'il a si
souvent côtoyée. Cette exposition nous ramène plus largement aux sources du romantisme, au début des années 1820, parmi les "nobles noms rayonnant d'espérance" dont se souvient son camarade de bataille le peintre Eugène
Devéria. Cette génération, qui n'avait pas vingt ans, se retrouvait chez les Devéria et rêvait de réformer les arts, les lettres et la musique, pour créer une esthétique moderne. L'année 1827, tel un putsch, installe la "nouvelle école" romantique. Louis Boulanger porte l'un des principaux coups à la doctrine classique avec Le Supplice de Mazeppa (Rouen, musée des Beaux-Arts), toile monumentale puisant son sujet chez Byron et sa référence picturale chez Rubens. Sa carrière est lancée, les choix de l'artiste resteront toujours radicaux.
Son idéal trouve dans son amitié avec Victor
Hugo l'expression la plus parfaite du désir de croiser les arts. Le peintre donne corps aux textes du poète en les transposant dans le monde des images, tandis que l'auteur révèle la poésie profonde des toiles de son ami. Boulanger sera de toutes les luttes, de l'essor de la lithographe jusqu'au théâtre, où il habille les drames d'Hugo
et de Dumas.
Ami fidèle et éternel poète, Boulanger conservera toute sa vie la nostalgie de ces temps exaltants, qu'il défend en peinture jusqu'à sa mort, en 1867.
Souvent évoqué comme l'illustrateur d'Hugo, il est en réalité l'un des penseurs du mouvement, et sa vie, à elle seule, une histoire du romantisme.
ACHILLE DEVERIA (1800-1857)
Portrait de Louis Boulanger de profil, à l'âge de vingt-deux ans
Vers 1828
Crayon sur papier-calque
Achille Devéria a laissé du groupe romantique une multitude de dessins réalisés lors de soirées et réunions. Certains ont été publiés comme scènes de la vie moderne, d'autres servaient de modèle pour glisser des visages dans les peintures d'histoire, d'autres enfin étaient utilisés par David d'Angers pour ses médaillons. Ce calque, consigné dans un des recueils thématiques d'Achille Devéria, montre les traits juvéniles du jeune artiste de vingt-deux ans.
LOUIS BOULANGER (1806-1867)
Autoportrait
Vers 1828
Fusain, lavis et gomme arabique sur papier
Sauf mention contraire, toutes mes œuvres présentées dans ce post sont de Louis Boulanger.
Cet autoportrait de Louis Boulanger provient des recueils thématiques d'Achille Devéria, qui annotait chaque feuille pour en faciliter l'utilisation. Boulanger y affirme une personnalité complexe et un goût pour les ambiances frénétiques, comme il les développera peu après dans la série des Fantômes (salle suivante). Ce dessin renvoie à l'autoportrait qu'il glisse sous les traits du << narrateur >> regardant la scène en haut de la montagne dans Le Supplice de Mazeppa.
UN PEINTRE DANS LE CÉNACLE ROMANTIQUE
Né en 1806 à Vercelli, dans le Piémont, Louis Boulanger montre durant son enfance à Paris un goût prononcé pour les lettres. L'amitié qu'il tisse avec les neveux de son professeur de latin, Achille et Eugène Devéria, sera déterminante. Achille, l'aîné de cette famille d'origine créole, formé chez Lafitte et Girodet, s'est déjà fait un nom dans l'illustration et il infuse les idées nouvelles dans l'esprit de Louis et d'Eugène. En 1821, les deux étudiants poursuivent en complément leur apprentissage avec l'académicien Guillaume Guillon Lethière, sans doute choisi pour ses origines guadeloupéennes et sa peinture moins marquée par le néoclassicisme des derniers élèves de David.
La grande maison familiale des Devéria Dame-des-Champs 45, rue Notre- devient à partir de 1824 le quartier général de tous ceux qui veulent renouveler les arts. Les médaillons de David d'Angers conservent le visage de ce cénacle, au sein duquel Louis Boulanger et Victor Hugo sont parmi les personnalités les plus engagées. Dans un atelier pris avec Eugène Devéria, Louis prépare le Salon de 1827 et s'imprègne de la vie artistique, notamment au théâtre, où son rêve de fraternité des arts s'incarne le mieux.
PIERRE-JEAN DAVID, dit DAVID D'ANGERS (1788-1856)
Louis Boulanger
1828
Plâtre patiné
David d'Angers fréquente à partir de 1825-1826 le salon des Devéria et en dresse la physionomie au cours des ans par le biais de ses médaillons. Celui de Boulanger est réalisé en 1828 - à la suite de son triomphe au Salon avec Le Supplice de Mazeppa-, en même temps que celui d'Achille, Eugène et Laure Devéria. Ces célèbres médaillons permettent de diffuser le visage des membres du cénacle romantique pour que le public puisse mieux les identifier dans les scènes de la vie moderne, notamment de Devéria, qui cherche à les imposer en figures de proue du Paris contemporain.
Paris, collection particulière
Adèle à la cerise
Vers 1831-1832
Huile sur toile
Adèle, dernière fille de Victor Hugo, naît le 24 août 1830 pendant que son père écrivait Notre-Dame de Paris. Elle n'échappe pas au pinceau de Louis, qui la peint lorsqu'elle a un peu plus d'un an, dans l'un des fauteuils de son père. Le Salon de 1832 est annulé du fait d'une terrible épidémie de choléra, et Boulanger ne peut exposer son tableau.
Paris, maison de Victor Huge
Jeune femme dans un paysage, portant une corbeille de fruits
Vers 1835-1840
Encre sur papier
L'album amicorum d'Adèle Hugo témoigne de l'intimité de Boulanger avec la famille du poète. Bien au-delà de penser ensemble la réforme des arts, les deux hommes partagent des moments de vie et Boulanger apparaît durablement comme une figure familière de la place des Vosges.
L'album d'Adèle, dans lequel la fillette colle les dessins glanés auprès de ses proches, mêle des feuilles de son frère François-Victor, de son père et de Louis Boulanger.
Paris, maison de Victor Hugo
Léopoldine à quatre ans
1827
Huile sur toile
Ce portrait, dans lequel se sent la forte personnalité artistique de Louis Boulanger, fait partie des trois tableaux refusés par le jury au Salon de 1827, où triomphe en revanche son Supplice de Mazeppa. L'absence de réalisme, la recherche narrative et la palette évoquant l'influence de la peinture anglaise sont trop en rupture avec les canons de l'exposition officielle.
Paris, maison de Victor Hugo
LOUIS BOULANGER (1806-1867) et ACHILLE DEVERIA (1800-1857)
Quatre portraits de Charles Hugo enfant
Vers 1828
Crayon sur papier
Comme les dessins ci-contre, ceux-ci proviennent des recueils d'Achille Devéria, dans lesquels il montait et consignait tous les croquis réalisés à longueur de journée, selon une classification iconographique aujourd'hui déchiffrable grâce à ses annotations. Il conservera la même méthode à la BnF, où il sera, de 1848 à 1857, conservateur adjoint puis conservateur des arts graphiques.
Paris, maison de Victor Hugo
GUILLAUME GUILLON LETHIÈRE
(1760-1832)
Carlo et Ubaldo dans les jardins d'Armide
Vers 1815-1820 Huile sur toile
Parmi les peintres qui émergent sous la Révolution, Guillon Lethière montre un goût moins marqué que les élèves de David pour l'esthétique néoclassique. Même si Boulanger ne se revendique pas vraiment de lui, il retient de son professeur un sens de la couleur et de la narration. Il reprend notamment en 1824 la composition de ce tableau inspiré de La Jérusalem délivrée du Tasse, pour une toile de sujet identique, qu'il expose plus tard au Salon de 1833.
Chicago, collection particulière
PIERRE-JEAN DAVID, dit DAVID D'ANGERS (1788-1856)
Louis Boulanger
1828
Plâtre patiné
David d'Angers fréquente à partir de 1825-1826 le salon des Devéria et en dresse la physionomie au cours des ans par le biais de ses médaillons. Celui de Boulanger est réalisé en 1828 - à la suite de son triomphe au Salon avec Le Supplice de Mazeppa-, en même temps que celui d'Achille, Eugène et Laure Devéria. Ces célèbres médaillons permettent de diffuser le visage des membres du cénacle romantique pour que le public puisse mieux les identifier dans les scènes de la vie moderne, notamment de Devéria, qui cherche à les imposer en figures de proue du Paris contemporain.
Paris, collection particulière
LOUIS BOULANGER (1806-1867) et ACHILLE DEVERIA (1800-1857)
Trois portraits de Léopoldine et Charles Hugo enfants
Vers 1818-1820
Crayon sur papier
Achille Devéria et Louis Boulanger sont les témoins privilégiés de l'intimité du couple Hugo, dont Achille en particulier fait un véritable sujet de ses scènes de la vie moderne publiées en lithographies chez Charles Motte. Ces dessins croqués par centaines deviennent parfois de jeunes mères, des enfants espiègles ou des jeux innocents, qui imposent les Hugo parmi les figures en vue du Paris romantique.
Paris, maison de Victor Hugo
Herminie et Tancrède
Vers 1826
Aquarelle et plume sur papier
Parmi les auteurs du nouveau panthéon romantique, le Tasse et les auteurs de la Renaissance italienne remplacent ceux de l'Antiquité, chers à la génération précédente. La Jérusalem délivrée est l'une des sources favorites du jeune peintre.
PIERRE-JEAN DAVID, dit DAVID D'ANGERS (1788-1856)
Victor Hugo,
buste en hermès habillé
1837
Moulage en plâtre (1903)
Paris, maison de Victor Hugo
Mme Victor Hugo endormant l'un de ses enfants (François-Victor) d'après Le Coin du feu d'Achille Devéria
Vers 1828
Crayon sur papier
Paris, maison de Victor Hugo Don de Jacques Devéria en 1927
Copie d'une monnaie grecque
Vers 1818-1820
Pierre noire sur papier teinté
Le médaillier d'Achille Devéria, l'un des plus importants de Paris, est une source d'enseignement pour lui-même et son protégé, le jeune peintre Louis Boulanger. Celui-ci développe une approche d'historien fondée sur l'étude iconographique d'après les sources anciennes, pour garantir la vérité historique et la couleur locale de ses œuvres.
La première série de concerts à Paris du violoniste italien Niccolo Paganini, en 1831, bouleverse les codes de l'instrument. Le jeu virtuose de l'artiste, ses inventions musicales et son élan fiévreux sur scène le font paraître comme diabolique. À partir de 1832, il partage sa vie entre plusieurs capitales, dont Paris.
C'est à cette période que Boulanger saisit le compositeur habité par son instrument, réussissant à transcrire l'énergie décrite par les contemporains. Il en tire dans L'Artiste une lithographie de Paganini en prison, allégorie du génie tout à son art. Boulanger fait référence à une mésaventure du musicien, enfermé quelques jours en 1814 pour une affaire amoureuse, avec pour seule compagnie son violon. Cette histoire n'était qu'une légende et Paganini déplora cette représentation, qui lui permit toutefois de rencontrer Boulanger.
Paganini jouant
Vers 1832
Encre sur papier
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la Photographie
Paganini jouant
Vers 1832
Encre sur papier
LOUIS BOULANGER (1806-1867) et ACHILLE DEVERIA (1800-1857)
Kan-Kao
1822
Crayon et craie blanche sur papier
Rares sont les Chinois présents à Paris, aussi la possibilité de portraiturer Kan-Kao, ou Kan-Gao, ramené en octobre 1820 à Paris par le capitaine de vaisseau Philibert pour lui enseigner le français, est une véritable aubaine pour Achille Devéria et Louis Boulanger. L'un des frères Devéria, Théodule, avait embrassé comme leur père la carrière de marin et avait embarqué sur L'Amphitrite avec Philibert. Ce portrait réaliste, dessiné sur le vif, tranche avec celui, peint, de Delaval (conservé à Versailles), au costume et au décor exotiques,
Dijon, musée des Beaux-Arts
Antoine Joseph Jobert de Lamballe
1837
Huile sur toile
Ce médecin à l'existence balzacienne, né sans destin, est devenu l'un des plus éminents chirurgiens de la monarchie de Juillet et du Second Empire. Il devait entretenir des liens amicaux forts avec Boulanger pour faire partie de la série de portraits exposés au Salon de 1837, qui tous partagent une fièvre ténébreuse commune aux artistes, aux écrivains et aux savants.
La Douleur d'Hécube
1850
Huile sur toile
Draguignan, musée des Beaux-Arts
Les Fantômes
[Les Orientales de Victor Hugo]
Vers 1829
Aquarelle sur papier
Achille Devéria
1837
Huile sur toile
Ce portrait d'Achille Devéria a ancré l'image d'un artiste austère, loin de la franche générosité qui le caractérise. Boulanger a su capter la fièvre du scientifique, tenant à la main, dans une idée faustienne de la collection, l'une des précieuses pièces de son médaillier. Devéria construira son existence sur la quête du savoir, qu'il réunit dans des recueils avant de terminer sa vie, de 1848 à 1857, comme conservateur au département des Estampes de la BnF, dont il a conçu le classement. Il mourra dans son bureau un 23 décembre peu avant minuit.
Paris, musée du Louvre, département des Peintures
Portrait de M. de P., ecclésiastique espagnol
1827
Huile sur toile
Le premier envoi de Boulanger au Salon de 1827 est couronné de succès avec Le Supplice de Mazeppa, mais lui apprend également la rigueur du jury, peu préparé aux innovations picturales survenues depuis le précédent Salon, en 1824. Trois de ses cinq envois sont refusés, dont ce portrait d'ecclésiastique espagnol, peint dans une palette brune loin de l'idéal classique. Boulanger le présente à nouveau en 1833, dans un climat acquis à la cause romantique.
Dijon, musée des Beaux-Arts
NADAR
(GASPARD-FÉLIX TOURNACHON, dit)
(1820-1910)
Louis Boulanger
Entre 1855 et 1859
Tirage sur papier albuminé
Paris, maison de Victor Hugo
L'Été. Étude pour un décor
des quatre saisons
Vers 1860
Huile sur toile
Paris, collection Hahn
Sujet non identifié
Vers 1832
Aquarelle sur papier
Le Dernier Jour d'un condamné
Vers 1830
Lithographie sur papier
Le Printemps. Étude pour un décor
des quatre saisons
Vers 1860
Huile sur toile
Attaque du tigre
1830
Lithographie sur papier publiée chez Charles Motte
Rosine et Figaro dans
Le Barbier de Séville
Vers 1830
Aquarelle sur papier
Le Sire de Gyac
[d'après Alexandre Dumas]
Vers 1832
Aquarelle sur papier
Orientale
Vers 1827-1828
Aquarelle sur papier
Mort du cheval de Mazeppa
1839
Lithographie sur papier éditée chez Lemercier
Vaninka retrouve Foedor étouffé
Vers 1838
Lavis d'encre sur papier
Personnages en costumes grecs dans un intérieur
Vers 1827
Huile sur toile
Scène de la Saint-Barthélemy
1829
Lithographie sur papier publiée chez Motte
Exili apparaissant au chevalier de Sainte-Croix dans un cachot de la Bastille; La Marquise de Brinvilliers
Vers 1838
Aquarelle sur papier
Auguste Maquet
1846
Huile sur toile
Figure centrale du Petit Cénacle de Nerval, Gautier, Nanteuil et Pétrus Borel vers 1830,
Auguste Maquet (alors appelé « Augustus Mac- Keat») devient vers 1838 le collaborateur de
l'ombre d'Alexandre Dumas.
Ronde du Sabbat
[Odes et ballades de Victor Hugo]
1828
Lithographie sur papier publiée chez Charles Motte
L'Empoisonnement de la marquise de Ganges; La Marquise de Ganges
Vers 1838
Aquarelle sur papier
ÉMILE LASSALLE (1813-1871)
d'après LOUIS BOULANGER (1806-1867)
Alexandre Dumas père
en habit circassien
Vers 1860
Lithographie
Alexandre Dumas fils
1859
Huile sur toile
Lénore [ou La Nuit de Valpurgis]
1834
Lithographie sur papier
Ophélie
Vers 1850-1860
Huile sur toile
EUGÈNE GIRAUD (1806-1881)
Souvenir du voyage de Paris
à Cadix en 1846
Vers 1847
Huile sur toile
Ce tableau peint au retour du voyage de Madrid jusqu'en Afrique du Nord réunit le groupe
d'amis avec, de gauche à droite : Giraud, de profil au-dessus du guide, Boulanger dessinant,
Desbarolles, Dumas père, Maquet et Dumas fils.
Chasse infernale
1835
Lithographie sur papier publiée dans L'Artiste
Jeunes musiciens aragonais
Vers 1846
Huile sur toile
Sara la baigneuse
[Les Orientales de Victor Hugo]
1830
Lithographie sur papier
Étude pour Sara la baigneuse
[Les Orientales de Victor Hugo]
1830
Encre sur papier
Hamlet, acte 5, scène 1
1827
Lithographie en couleurs
Le Prince Henri [projet de costume
pour Falstaff de Paul Meurice
et Auguste Vacquerie au théâtre
de l'Odéon]
1842
Lavis d'encre sur papier
Roméo et Juliette, acte 2, scène 6
1827
Lithographie en couleurs
Cromwell hanté par le spectre de Charles ler d'Angleterre
Vers 1840
Huile sur toile
La Esmeralda enlevée par
Quasimodo et Claude Frollo
appelle Phoebus au secours
Vers 1831
Aquarelle sur papier
Roméo et Juliette, acte 2, scène 6
1827
Lithographie en couleurs
L'Assassinat de Louis d'Orléans par le duc de Bourgogne, rue Barbette (1407)
Vers 1832-1833
Huile sur toile
La Esmeralda choisit Gringoire
pour époux
Vers 1831
Aquarelle sur papier
Ruy Blas, 1er acte
[projet de costume
pour Ruy Blas au théâtre de
la Renaissance]
1838
Aquarelle et graphite sur papier
La Liberté, allégorie des journées
de juillet 1830
Vers 1830
Huile sur toile
La Esmeralda chez
madame de Gondelaurier
Vers 1831
Aquarelle sur papier
EUGÈNE GIRAUD (1806-1881)
Heure de la nuit (Mlle Abit)
[projet de costume pour Caligula
au Théâtre-Français]
1837
Aquarelle et graphite sur papier
Scène de la Renaissance
Vers 1830-1832
Huile sur toile
Paris, Édouard Cattagni
Le Martyre de saint Laurent
1856
Huile sur toile
Fleurs des champs
1837
Huile sur toile
Les Laboureurs de Virgile
1863
Huile sur toile
Ne crains rien, tu portes César et
sa fortune [ou La Barque de César]
1865
Huile sur toile
La Esmeralda fait amende
honorable
Vers 1831
Aquarelle sur papier
Le Mendiant [projet de costume pour
Les Burgraves au Théâtre-Français]
1842-1843
Lavis d'encre sur papier bleu
Album de vingt-deux maquettes de costumes
pour Les Burgraves
Paris, collections de la Comédie-Française
Claude Frollo et la Esmeralda
Vers 1831
Aquarelle sur papier
La Folie du roi Lear
1836
Huile sur toile
Quexada (Samson) [projet de
costume pour Don Juan d'Autriche
de Casimir Delavigne au Théâtre-
Français]
1835
Aquarelle, lavis d'encre et graphite sur papier
Don Quichotte et Sancho Pança
Vers 1857-1859
Huile sur toile
Rencontre de Gil Blas
et de Melchior Zapata
1859
Huile sur toile
Victor Hugo
1839
Huile sur toile
Vive la joie [Notre-Dame de Paris
de Victor Hugo] détail
1866
Huile sur toile
Céleste Devéria
Vers 1835-1840
Huile sur carton
L'Affront
[Lucrèce Borgia]
1833-1834
Aquarelle sur papier
Le Feu du ciel
1829
Huile sur toile
La Ronde du Sabbat
[Odes et Ballades de Victor Hugo]
1861
Huile sur toile
Les Fantômes
[Les Orientales de Victor Hugo]
Vers 1829
Lithographie sur papier publiée chez Charles Motte
Détail du tableau précédent
Adélaïde Boulanger,
née Lemonnier-Delafosse
1858
Huile sur toile
Toute sa vie, Louis vécut avec sa sœur aînée, Annette. Artiste comme lui, restée célibataire,
obligeant sans doute Boulanger à une vie d'abnégation pour celle qui a tenu leur maison.
La mort d'Annette, en 1853, marque un tournant pour Boulanger qui n'a jamais eu la vie sulfureuse de ses compagnons romantiques. En
1856, il épouse Adélaïde Lemonnier-Delafosse, de vingt-trois ans sa cadette. Leur amour dure onze ans, jusqu'à la mort du peintre. Adélaïde se remarie avec M. Vallée dont elle portera le
veuvage. Ce portrait de la fin de la vie de l'artiste conserve la manière de ses tableaux des années 1830, avec un goût inchangé pour les contrastes ténébreux.
Les Fantômes
[Les Orientales de Victor Hugo]
Vers 1829
Projet de costume pour Charles VII
chez ses grands vassaux de Dumas
au théâtre de l'Odéon
1831
Aquarelle et graphite sur papier
Trois Amours poétiques :
Beatrix, Laure, Orsolina
Vers 1839-1840
Huile sur toile
Le Page laquez [projet de costume
pour Mile Despréaux dans Hernani
de Victor Hugo au Théâtre-Français]
Vers 1829-1830
Aquarelle et graphite sur papier
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire