samedi 2 octobre 2021

Le musée Girodet à Montargis en juin 2021

Cela faisait longtemps que je voulais aller visiter ce musée récemment rénové et pas si loin de Fontainebleau finalement.
Ce dimanche après-midi pluvieux nous en a donné l'occasion.
Les tableaux de Girodet sont magnifiques !

UN MUSÉE DE BIENFAITEURS

Le musée de Montargis, fondé en 1853 à l'initiative du docteur Ballot, maire de la ville et du baron de Girardot, sous-préfet du Loiret, doit la richesse de son fonds à leur dynamisme et à leur générosité, comme à celle de nombreux bienfaiteurs depuis les origines.

La famille Becquerel, héritière du peintre Anne-Louis Girodet-Trioson (1767-1824), fait les premiers dons à la ville natale du maître, suivie par Alexandre Dumeis, fils naturel du docteur Trioson père adoptif de l'artiste.

Autre enfant du pays, lié aussi à Girodet, le sculpteur Henry de Triqueti (1803-1874) supervise l'édification du nouveau bâtiment qui ouvre en 1864. Les collections s'enrichissent de ses donations puis à sa mort, de son fonds d'atelier.

Par attachement à l'établissement comme à ces deux figures tutélaires, des personnalités, amateurs, collectionneurs et artistes contemporains, offrent encore des œuvres tout au long du XIXe siècle. Les conservateurs achètent de leur côté au Salon, sur le marché de l'art ou sollicitent des dépôts et des dons de l'État. Entre peintures de Girodet et sculptures de Triqueti, le fonds s'élargit ainsi à bien d'autres trésors.


Anne-Louis de Girodet
Sculpture de Henri de Triqueti

UN DÉCOR DIGNE DES COLLECTIONS

Henry de Triqueti, bien que se jugeant incompétent en architecture, «une matière qui [lui] est tout à fait étrangère », est à l'origine des perfectionnements apportés dans l'agencement de l'étage et du programme décoratif des plafonds d'une surface totale de 548 m². Membre de la commission consultative des musées impériaux et auteur d'un ouvrage sur « Les trois musées de Londres », l'artiste recommande d'adopter la configuration idéale de deux galeries réunies par un salon carré. Les projets des plafonds des premières salles approuvés en 1863, sont peints par Chaignon sur les dessins de Vivet qui participe à de nombreux chantiers auxquels Triqueti collabore. Dans cet escalier, marqué à l'initiale de Durzy, la proue d'un bateau et l'avant d'une locomotive évoquent l'histoire fluviale de la ville et la modernité apportée par la ligne de chemin de fer du Bourbonnais qui dessert Montargis dans les années 1850. À la suite du décor ornemental du vestibule succède la salle des illustres, parmi lesquels Raphaël, Poussin, Puget, Mansart, accompagnés des attributs des beaux-arts. Dans le salon central, dédié à Girodet, quatre toiles marouflées reproduisent en grisaille des cœuvres majeures du maître montargois.

Les colonnes de marbre noir provenant du retable de l'église Sainte Madeleine offre un exemple de ces « nobles débris » auxquels Triqueti souhaite que les musées « donnent asile ». Plus colorés, les deux plafonds suivants, peints par Dumeis, déclinent l'hommage rendu à l'arrondissement de Montargis. Dans la seconde galerie, encadrée par les médaillons d'Olivier de Serres et de Jacques Androuet du Cerceau sont évoquées les richesses archéologiques et architecturales, préservées ou disparues. Dans la bibliothèque quatre personnalités du monde de la littérature, de la religion ou de l'histoire dominent les frontons armoriés des principales villes de la circonscription. Ils surmontent les différents corps du mobilier en chêne réalisé par l'ébéniste Lecuire sur les dessins de Triqueti.

Enfin l'importation de modèles bénéficie à la décoration intérieure. Considérées par le sculpteur comme « les plus beaux modèles de l'art antique », l'artiste commande à Alexandre Desachy, mouleur de l'École des Beaux-Arts de Paris, les reproductions de 12 bas-reliefs des frises du Parthénon pour orner la partie haute des murs de l'escalier de l'aile est.

DOUZE FRAGMENTS DE FRISES DES PANATHÉNÉES
Athènes, le Parthénon (448-432 AEC) sous la direction de Phidias (480-430 AEC)
Moulages en plâtre. 1862

En 1801, Thomas Bruce, septième comte d'Elgin, ambassadeur britannique à Constantinople, préoccupé des dégradations menaçant le Parthénon d'Athènes sous domination ottomane, obtient du sultan Selim II un décret l'autorisant à enlever des sculptures indépendantes des fortifications de l'Acropole. Sur sa fortune personnelle il fait prélever des statues de frontons, métopes et dalles de frises des temples et les achemine en Angleterre. Achetés par le gouvernement anglais, les marbres sont exposés en 1816, au British Museum.

Défenseur de la mémoire décriée de Lord Elgin, Henry de Triqueti - qui privilégie la protection du patrimoine à l'indifférence considère que les frises des cavaliers constituent ce qu'il est
"convenu d'appeler le style" et que "l'égale beauté des marbres du Parthenon" participe à l'étude de l'art et l'avenir de la sculpture. Il commande à l'atelier anglais d'Alexandre Desachy 12 moulages de bas-reliefs de la frise des grandes Panathénées conservées au British Museum pour orner les murs de l'escalier accédant à la bibliothèque.

Cette procession organisée tous les quatre ans en l'honneur d'Athéna réunissait la société athénienne. Dans un long cortège, menant par la Voie Sacrée à l'Acropole, de jeunes cavaliers, des magistrats, des prêtres accompagnés d'animaux destinés au sacrifice et les Ergastines (jeunes femmes tisseuses), offraient aux dieux de l'Olympe la tunique sacrée destinée à recouvrir la statue de la déesse tutélaire de la cité.

Tête de Christ XIX s.
D'après Claus SLUTER (1340-1406)
Plâtre

HENRY DE TRIQUETI CONSEILLER ET DONATEUR

UN AVIS QUI FAIT FOI

Les préférences esthétiques et l'expertise d'Henry de Triqueti, président à l'entrée de certaines pièces dans la collection qu'il contribue à enrichir par ses propres créations.

Précieux conseiller des fondateurs du musée, les œuvres peintes ou sculptées sont l'objet de toutes ses attentions. Francisco de Zurbarán représenté par un Saint Jérôme pénitent est un des ses maîtres préférés dont les beaux ouvrages «< peuvent honorer et embellir tous les musées du monde ». Les Trois crânes de Théodore Géricault rappellent qu'il collectionne ses gravures et dresse l'inventaire de ses lithographies. Avant qu'elle n'entre dans les collections, la sculpture en pierre polychrome de Saint Michel terrassant le dragon, fait l'objet d'un dessin de l'artiste dans l'église de Ferrières-en-Gâtinais.

Le sculpteur témoigne par ses dons de sa participation à des projets de concours et commandes officielles pour le Gisant du duc Ferdinand d'Orléans, l'église Saint-Eustache à Paris ou évoque leur dimension européenne avec le Marmor Homericum de l'University College de Londres. Ces œuvres choisies avec discernement révèlent sa personnalité, sa carrière et ses attaches familiales dans le Gâtinais tout en définissant le cadre de ce qui constituera, après sa mort, le fonds le plus important des collections du musée.

Le château de cartes
Charles-Joshua CHAPLIN (1825-1891) Huile sur toile

La Folie guidant les traits de l'Amour
Héloïse-Caroline HUITEL dite VUITEL (1827-1896)
Huile sur toile

Les Trois crânes Vers 1815
Théodore GÉRICAULT (1791-1824) Huile sur toile

Portrait d'Alexandre Dumeis, 1831
François Hippolyte DEBON (1807-1872) Huile sur toile

Portrait d'Auguste Théodore, baron de Girardot XIXe s.
Dr Charles HUETTE (1820-1881)
Pastel sec sur toile

Vue de la Sierra Nevada Vers 1846
Pierre François Eugène GIRAUD (1806-1881)
Huile sur bois, marouflée sur toile

L'arrivée des bateaux de pêche à l'Epy de la Houle, dans la baie de Cancale
Jules HEREAU (1836-1879)
Huile sur toile

Marée basse en Bretagne
Francis BLIN (1827-1866)
Huile sur toile

LE FONDS D'ART ANCIEN

Les fondateurs du musée rassemblent, de 1853 à 1885, un fonds riche et varié qui témoigne du goût des amateurs du XIXe siècle et répond à sa vocation éducative par la représentation des principales écoles européennes et différents genres picturaux qui offrent de beaux sujets d'étude.

La peinture italienne composée d'une dizaine d'œuvres de la fin du XVIe au XVIIIe siècle comprend des tableaux de l'école bolonaise dont le remarquable Ecce homo de Ludovico Carracci. L'acquisition en 1875 de L'Assomption du napolitain Francisco Solimena et de L'Astronome de Filippo Vitale complète ce fonds illustré également par deux vues de Raffaele Rinaldi achetées en 1861 lors de la vente de la collection du baron Henri de Longuève (1752-1841).

Au cours de cette même vente quelques paysages hollandais du XVIIe siècle et les Galeries de tableaux visitées par des amateurs du flamand Hieronymus Janssens entrent dans le fonds du musée. Ces tableaux en pendants sont les pièces maîtresses des collections des écoles du Nord initiées grâce aux dons du Dr Ballot.

La peinture française, représentée du XVIe au XIXe siècle, bénéficie d'envois du gouvernement qui complètent les nombreuses œuvres d'inspiration classique offertes par les notables locaux. Les noms de Louis Galloche ou Louis de Sylvestre côtoient ceux de Gaspard Dughet, Jean Restout, Charles Natoire ou Nicolas-Guy Brenet, l'un des maîtres de Girodet.

Après la disparition en 1887 du Dr Ballot, fondateur et conservateur du musée, les acquisitions se raréfient durant plusieurs décennies pour se concentrer ultérieurement sur la carrière du peintre montargois, représentée dès l'origine de la collection.
Repas sous Henri III, XVII s.
Attribué à W. BUYTTEWECH (1591-1624)
Huile sur toile

Bal sous Henri III, XVII s.
Attribué à W. BUYTTEWECH (1591-1624)
Huile sur toile

La Vierge aux anges, XVI s.
Edmond DOUET
d'après Andrea del SARTO (1486-1530)
Huile sur bois

Amour en sentinelle
 1ere moitié XVII s.
Attribué à Angelo CAROSELLI (1585-1653)
Huile sur bois

Saint Jérôme, 1665
Giovanni PERUZZINI (1629-1694)
Huile sur toile

Saint Jérôme pénitent Vers 1650
Francisco de ZURBARAN (1598-1664)
Huile sur toile

La Mort de Cléopâtre 
2nde moitié XVI s.
Anonyme
Huile sur toile

Jeune femme écrivant
Maître des demi-figures XVIe siècle
Huile sur bois

Toilette de Mars et Vénus XVIe s.
Anonyme, d'après LE ROSSO (1495-1540)
Huile sur toile

Extase de Saint Thomas d'Aquin
ANONYME- Fin du XVIIe
Huile sur toile

Ecce Homo Vers 1590
Ludovico CARRACCI (1555-1619)
Huile sur toile

L'Assomption de la Vierge 1690
Francisco SOLIMENA (1657-1747)
Huile sur toile

L'Astronome XVII s.
Attribué à Filippo VITALE (1585-1650)
Huile sur toile

Galerie de tableaux visitée
par des amateurs, XVIIe s
Hieronymus JANSSENS (1624-1693)
Huile sur toile

Détail du tableau précédent
 
Galerie de tableaux visitée par des amateurs, XVIIe s
Hieronymus JANSSENS (1624-1693) Huile sur toile

Détail du tableau précédent 

Le Triomphe de la Foi, XVII s.
Anonyme d'après Pierre-Paul RUBENS (1577-1640)
Huile sur cuivre

Paysage de dunes XVII s.
Pieter de MOLIJN (1595-1661)
Huile sur bois

La Bourse des bateliers à Amsterdam
1666
Jan Abrahamsz BEERSTRATEN (1622-1666), Huile sur toile

La Vestale Tuccia Après 1745
Charles Joseph NATOIRE (1700-1777) Huile sur toile

La Fuite en Egypte
1749, Oratoire de la chapelle de la Dauphine, Château de Versailles
Louis de SILVESTRE (1675-1760)
Huile sur toile

La Fuite en Egypte
1749, Oratoire de la chapelle de la Dauphine, Château de Versailles
Louis de SILVESTRE (1675-1760)
Huile sur toile

L'amitié de Péricles pour Anaxagore
Salon de 1791
Charles-Nicaise PERRIN (1754-1831) Huile sur toile

Galerie voûtée XVII s.
Attribué à Raffaelo RINALDI (1648-1722) Huile sur toile

L'Été pour le grand Trianon
1751
Louis GALLOCHE (1670-1761)
Huile sur toile Envoi de l'État, 1875

Marine, effet de soleil, XVIIIe s
Attribué à Claude Joseph VERNET
(1714-1789)
Huile sur toile

GALERIE GIRODET
JE PRÉFÈRE LE BIZARRE AU PLAT
Dès sa jeunesse, conforté par une solide formation intellectuelle et de hautes aspirations artistiques, Girodet affirme sa singularité. Si son œuvre et son style s'astreignent au classicisme formel enseigné dans l'atelier de David, l'artiste repousse les limites assignées aux genres de la peinture, défraie la chronique par ses envois au Salon, s'inspire des grands auteurs littéraires de son temps et explore l'expressivité et le sublime qui préfigurent le mouvement romantique.
En 1791 à l'Académie de France à Rome, il transforme l'exercice imposé d'un nu masculin par Le Sommeil d'Endymion, une fable mythologique qu'il représente sur le mode de l'évocation poétique se libérant de l'emprise de son maître.
De retour en France, il développe les possibilités esthétiques offertes par le bouleversement de la hiérarchie des genres et tient le paysage en haute estime. Considérant que « le seul peintre d'histoire est le roi du portrait »>, il s'y consacre. L'un d'eux, fustigé par son commanditaire, Mlle Lange, suscite sa réplique cinglante mettant à profit sa culture pour dénoncer l'inconduite de l'actrice dans une satire allégorique. Si la fonction de portraitiste de l'Empereur lui impose des contraintes, il démontre toute l'intelligence de la physionomie et du caractère de son modèle lorsqu'il représente ses intimes, amis ou relations politiques et littéraires. Certains de ses portraits d'orientaux sont des têtes d'études pour des tableaux d'Histoire qu'il tient pour l'expression suprême de son art avec La Scène de déluge, Ossian ou son ultime Pygmalion et Galatée.
À la mesure de l'exigence de son art : dépasser ses propres limites et celles de son temps ; ses contemporains rendent un dernier hommage au peintre d'Atala lors de ses funérailles au Père Lachaise le 13 décembre 1824, un événement parisien considérable.
Son cœur repose dans l'église de Montargis

Horace tuant sa soeur Camille
Sujet du Grand Prix de l'Académie de 1785
Attribué à François-Xavier FABRE
(1766-1837)

Horace tuant sa soeur Camille
Sujet du Grand Prix de l'Académie de 1785
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON
(1767-1824) Huile sur toile

Homme méditant sur la mort
1786
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON (1767-1824) Huile sur toile

Benoit-Agnès Trioson regardant des figures dans un livre, 1797
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON (1767-1824), Huile sur toile

Réplique du Sommeil d'Endymion
Après 1791
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON
(1767-1824) Huile sur toile

Vue des Apennins, XVIIIe s
Jean-Pierre PÉQUIGNOT (1765-1807) Huile sur toile

La Leçon de géographie, 1803
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON (1767-1824)
Huile sur toile

Détail du tableau précédent 

Portrait du Docteur Trioson en redingote blanche, 1802
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON
(1767-1824) Huile sur toile

Portrait de Mardochée, Vers 1790
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON
(1767-1824) Huile sur toile

Le Barde 1806
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON
(1767-1824) Huile sur toile

Esquisse du
Portrait de Mile Lange en Danaé, 1799
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON
(1767-1824) Huile sur bois

Ode XXIII d'Anacréon: "Contre l'Or"-1
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON
(1767-1824), Huile sur toile

Ode XXIII d'Anacréon: "Contre l'Or"-2
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON
(1767-1824) Huile sur toile

Odalisque Vers 1812
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON
(1767-1824) Huile sur toile

Portrait d'Indien 1807
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON
(1767-1824) Huile sur toile

Portrait de Mme de Prony, 1810
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON (1767-1824), Huile sur toile

Portrait du Docteur Ribes, 1818
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON (1767-1824), Huile sur toile

Portrait de Mme Reiset, 1823
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON
(1767-1824), Huile sur toile

Portrait d'enfant Vers 1820
Fortuné DUFAU (vers 1770-1821)
Huile sur toile

Portrait du baron Louis D'Ideville, 1830
Joseph VAUDECHAMP (1790-1872)
Huile sur toile

Portrait du pape Pie VII
Fanny ROBERT (1795-1872)
d'après Jacques-Louis David (1748-1825) Huile sur toile

Napoléon en costume impérial
Commandé en 1812
Atelier d'Anne-Louis GIRODET-TRIOSON (1767-1824)
Huile sur toile

Copie de l'Autoportrait de Girodet, 1853
Paul CARPENTIER (1787-1877) 
Huile à l'encaustique sur toile

Portrait du Docteur Trioson
1790
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON
(1767-1824)
Huile sur toile ovale

Mustapha Salon de 1819
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON (1767-1824)
Huile sur toile

Tydée, Tête d'étude pour Les sept chefs contre Thèbes
Salon de 1819
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON
(1767-1824), Huile sur toile


Girodet peignant «Pygmalion et Galatée», 1822
François-Louis DEJUINNE (1784-1844)
Huile sur toile

Les Adieux de Girodet à son atelier
1826
Alexandre MENJAUD (1773-1832)
Huile sur toile 


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